« Comme le dit la Cour africaine à plusieurs reprises dans son jugement, la justice béninoise, aux ordres du président de la République Patrice Talon, n’a pas respecté « l’égalité des armes » et a violé mes droits les plus fondamentaux : présomption d’innocence, droit à la défense, égalité entre les parties, droit d’être jugé par une juridiction compétente… En outre, la Cour a déclaré illégale la fermeture de la radio Soleil FM et de Sikka TV, dont j’étais (dont je suis) le président, ce qui est une grande victoire pour la liberté de la presse au Bénin. Le jugement de la Cour d’Arusha condamne en tous points la CRIET, cette juridiction d’exception créée pour m’abattre, et ordonne à l’Etat d’effacer tous les effets de la décision de la CRIET qui m’a condamné, rappelons-le quand même, à à vingt ans de prison, avec délivrance d’un mandat d’arrêt international qui me vaut d’être demandeur d’asile en France…Enfin, la Cour reconnaît que Monsieur Talon, en tant que président de la République, « a porté atteinte à ma réputation, à mon honneur et à ma dignité » a confié Sébastien Ajavon.
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